Sur le banc de l'horloge
En hommage à Rémy MEJAT
"Sur le banc de l'horloge (extrait)
Je n'ai de plus grand bonheur,
En cette bonne Demi-Lune,
Que de sentir battre le coeur
De cette cité peu commune.
Pour ce faire, il n'est qu'un seul coin
Où complaisamment je me loge,
C'est tout simplement le rond-point,
Sur le banc, le banc de l'horloge !"
Aujourd'hui, le seul banc qui subsiste est ce banc.
Il n'est plus au pied de l'horloge et permet de contempler la pharmacie.
S'il était au moins tourné de l'autre côté, l'on pourrait voir notre horloge
Malgré le bruit et l'odeur, celà aurait au moins un effet plus réjouissant.
Mais notre bon Maire a du en décider autrement. Ici on ne s'arrête pas,
on consomme, on circule (plus ou mieux bien d'ailleurs) ou on se stationne.
Le flâneur n'est pas le bienvenu, on lui laisse la place congrue.